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LA CLAIRIÈRE

Organité

La clairière « Arduenis Correacon » respecte le principe organique (antidogmatique). Elle répond aux stimuli de la communauté, mais reste aux commandes de sa propre évolution et cherche « à faire sens » entre « druidité» et « actualité ». Elle s’intéresse à ce qui transcende le temps et tente de dégager ce que la tradition a de « permanent » et inspirant.

Elle ne fonctionne pas de manière « fermée ». Autrement dit, elle accepte de se consacrer au public de temps à autre, intègre des membres au sein d’un « clan » celtique (voir l’article à ce sujet). Toutefois, l’initiation druidique est exigeante car elle répond à des impératifs de transmission. Pour ce faire, la clairière organise ses initiations indépendamment des fonctions remplies dans sa tenue. Chez nous, un sacerdote évolue par la transmission. Et nous pensons qu'un druide a pour mission principale de développer des LIENS. 

L’initiation druidique se déroule en trois phases principales :

  • Initiation de l’étude (la phase d’apprentissage)

  • Initiation du sacré (dans plusieurs voies comme celles du barde et du vate)

  • Initiation de la druidité (la voie du milieu)

Ces phases ne s’interrompent jamais, une fois « initiées ». On reste toujours un étudiant et/ou un pratiquant du sacré, en recherche d’équilibre. Mais bien sûr, les maillons d’une chaîne sont tous importants pour sa solidité. C'est pourquoi le questionnement est plus l’apanage du connaisseur et la réponse celui du découvreur, contrairement à ce que l’on pense.

Pour « initier » ces chemins, en consensus entre le candidat et la clairière, nous marquons le moment du choix par le rite initiatique. Par ce rite, nous plantons avec le concours des forces actives et complices., l’axe du choix qui différencie « un avant » de ce qui vient.

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Chacun sa route …

Le druidisme ne peut répondre à la satisfaction de l’ego, car il a pour recherche tout le contraire.

Bien sûr, pour s’ouvrir au service, il faut bien avoir résolu ses besoins et questionnements. Ces derniers assouvis, il nous semble important que les « candidats au sacerdoce » soient animés d’une certaine « soif de connaissance », désireux d’acquérir autonomie responsable, créativité et humilité, et cultivent la vision du sacré dans le quotidien comme dans l’univers qui l’entoure.

Nous savons que chacun produit sa route (son propre destin) et chaque route est noble. La voie druidique n’est pas une voie unique. Il en existe de tout aussi importantes.

 

Il n’est pas facile de distinguer qui sera qui, sans le côtoyer, sans l’inciter à se découvrir. Chaque stade de découverte peut être l’aboutissement d’une seule vie car il n’y a pas de fin à l’évolution. On a tous un rôle à jouer, où que l’on soit.

Cette voie druidique nécessite un appel profond de l’être et une inscription dans une réalité plus large. Cette voie est une respiration, une oscillation entre l’individu et ce qui l’entoure (entre l’organite, l’organe et l’organisme). C’est inévitablement une voie offerte, un don, un sacre.

Fonction-ne-ment

Les fonctions au sein d’un(e) cellule/groupe druidique, elles, sont remplies par des personnes capables et responsables, simplement. Nous respectons, comme nos ancêtres, le leadership de compétence.

La héronnière est un nid, un espace de repos et de ressourcement. Personne n’y est à demeure, mais une héronnière est fréquentée en raison de son attrait. C’est pourquoi on s’y sent bien, et que des « parents » veillent à l’envol et accueillent toute personne capable de s’y (re)poser. Et si d’autres « arbres » sont susceptibles d’accueillir de nouveaux nids, tant que le saumon de la connaissance peut nourrir ses occupants, c’est tant mieux !!!

Puisse cet arbre devenir tellement grand, qu’autour de lui, le bosquet s’ouvre sur le monde et devienne une … immense clairière !

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