DRUIDE ET COMMUNAUTÉ
La culture celtique est un domaine très flou, où l’on peut facilement s’égarer. Les diverses interprétations sont le résultat de nombreuses théories qui semblent ne se baser que sur le décor, l’histoire et le mythe. Faute d’être immergé dans cette culture, on en est réduit à réinventer sa nature et à la redéfinir au travers du filtre de … la nôtre.
Ce qui fait « la différence », c’est le regard du Celte contemporain sur le monde, le sentiment du sacré qu’il éprouve en présence des forces qu’il y voit à l’œuvre et sur quoi il fonde son paganisme. C’est ce qui distingue la religion de la reliance sacrée (nous disons spiritualité) ; pour nous : la reliance est libre.
C’est sur les valeurs inspirantes qu’une culture véhicule à travers les âges que nous basons nos axes d’attitude. A partir de ces bases, nous pouvons pousser nos explorations plus largement et de manière essentielle.
Autrefois, le druide antique se mettait au service d’une société organisée dans une formation trine : reliance – régulation - créativité
Aujourd’hui, le druidisme contemporain s’efforce de prendre place dans la même logique, sauf qu’il n’interagit plus avec la société entière, qui a supplanté l’esprit de clan.
Comme dans un clan traditionnel, la cellule druidique interagit avec le clan et en est le liant. Elle « initie » les questionnements, ouvertures et prises de conscience qui permettent la régulation des rapports et ressources, et la créativité. Et chaque constituant interagit avec celui d’autres cellules ; comme ici illustré : les rapports entre les « cellules druidiques ».